Portrait de Talida : garder l'espoir !

Depuis quatre ans au chômage Talida conserve l'espoir de trouver un travail qui lui permette de concilier vies professionnelle et familiale. A TZCLD elle apprécie de rencontrer des personnes dans la même situation qu'elle et qui ne la jugent pas.

« Quand on touche le RSA et que l'on cherche du travail depuis longtemps on est vite catalogué cassos, on nous regarde de travers » , constate, amère, Talida. Une stigmatisation que la jeune femme a évidemment beaucoup de mal à supporter d'autant plus que depuis qu'elle a débarqué en région parisienne de sa Roumanie natale, en 2002, elle n'a jamais rechigné à la tâche. Les petits boulots elle en fait beaucoup avant de s'installer à Nevez en 2016 – où elle a travaillé dans un commerce- puis à Concarneau en 2018.

Mais aujourd'hui, à cause notamment de problèmes de santé, elle ne peut plus exercer n'importe quoi. « C'est compliqué aussi parce que je ne peux pas laisser mes enfants tout seuls le week-end » . Talida a bien suivi une formation d'agent administratif d'accueil mais, pour l'instant, tous les entretiens qu'elle a eus ne débouchent sur rien de très concret. « Il me manque de l'expérience », reconnaît-elle.
La jeune femme ne baisse pourtant pas les bras. C'est avec beaucoup d'espoir qu'elle a fait connaissance il y a quatre mois , grâce à la Balise, de TZLCD. « Les responsables m'ont expliqué leur projet et j'ai trouvé cela très intéressant. » Titulaire d'un CAP coiffure elle envisage d'ores et déjà de créer –-tout en continuant à chercher du travail- un atelier « bien-être ».

A TZLCD Talida trouve également un précieux soutien moral. « Il y a des jours où je me dis que je ne vais jamais m'en sortir alors le fait de se retrouver entre nous, de voir que l'on n'est pas seul dans cette situation, ça fait du bien. Ici au moins on n'est pas jugé. »